Les régions ont servi de rempart contre la politique de Sarkosy...
Dans son intervention au journal télévisé de 20h00 sur TF1 ce mardi, Ségolène Royal a refusé de se laisser enfermer dans une candidature présidentielle « à l’heure où je vous parle, je ne suis pas candidate à l’élection présidentielle ».
Elle s’est ensuite montrée particulièrement combative contre la politique menée par Sarkozy. « Les régions ont servi de rempart » contre cette politique. « Les français n’en peuvent plus de l’injustice ». Si elle se déclare satisfaite de l’abandon de la taxe carbone qu’elle a combattue car il n’y a pas de « libre choix », pas de solution alternative pour les ménages, elle appelle maintenant le gouvernement « à renoncer au bouclier fiscal ». Rabrouant sévèrement Nicolas Sarkozy « il aurait dû réfléchir avant de parler » notamment après l’échec du slogan de campagne « travailler plus pour gagner plus », elle appelle le gouvernement à « changer radicalement de politique et surtout à mettre fin à toutes ces injustices ».
Interrogée sur les retraites, Ségolène Royal veut d’abord porter le débat devant les Français en mettant toutes les cartes sur la table. Elle a esquissé sur TF1 une partie des données à prendre en compte. Il faut savoir écouter les Français. Lors de la dernière campagne présidentielle cette façon de faire avait été mal comprise et fortement critiquée. On lui reprochait à l’époque de ne pas apporter de solutions toutes faites. On sait aujourd’hui, avec les échecs de Sarkozy, où conduisent ces solutions décidées sans concertation. Dans sa région, elle a pu mettre en pratique cette autre manière de gouverner avec la démocratie participative pour favoriser le débat et la prise de décisions collectivement assumées, son résultat aux régionales la conforte dans cette voie.
Comme l’a indiqué Martine Aubry, Ségolène Royal a « un statut à part » au Parti socialiste, « elle se situe un peu au-delà de nous ». L’ancienne candidate de la gauche aux élections présidentielles entend en effet peser sur le débat des idées au sein du Parti socialiste encore dépourvu d’un réel programme. Les alliances annoncées dans un pacte de non-agression ne sont d’ailleurs pas de très bon augure pour ce débat quand on connaît les divergences qui opposent les membres de ce pacte sur la politique à suivre. Toujours visiblement volontaire pour bousculer ce Parti devenu trop conservateur à son goût, forte des résultats obtenus dans sa région, Ségolène Royal entend peser pour ne pas voir enterrer cette fois ci le débat des idées au profit de combinaisons d’appareil comme elle a pu le déplorer à Reims.
Ségolène Royal, dans la préparation de 2012, ne veut pas réduire la politique à de belles images à Solferino aux côtés de Martine Aubry. Elle souhaite, après les résultats des régionales, réussir à imposer au PS un vrai débat pendant les primaires pour porter devant les Françaises et les Français « un autre projet de société ».
Ségolène Royal invitée du 20 heures de TF1 le 23 mars 2010
envoyé par segolene-royal. - L'actualité du moment en vidéo.
Elle s’est ensuite montrée particulièrement combative contre la politique menée par Sarkozy. « Les régions ont servi de rempart » contre cette politique. « Les français n’en peuvent plus de l’injustice ». Si elle se déclare satisfaite de l’abandon de la taxe carbone qu’elle a combattue car il n’y a pas de « libre choix », pas de solution alternative pour les ménages, elle appelle maintenant le gouvernement « à renoncer au bouclier fiscal ». Rabrouant sévèrement Nicolas Sarkozy « il aurait dû réfléchir avant de parler » notamment après l’échec du slogan de campagne « travailler plus pour gagner plus », elle appelle le gouvernement à « changer radicalement de politique et surtout à mettre fin à toutes ces injustices ».
Interrogée sur les retraites, Ségolène Royal veut d’abord porter le débat devant les Français en mettant toutes les cartes sur la table. Elle a esquissé sur TF1 une partie des données à prendre en compte. Il faut savoir écouter les Français. Lors de la dernière campagne présidentielle cette façon de faire avait été mal comprise et fortement critiquée. On lui reprochait à l’époque de ne pas apporter de solutions toutes faites. On sait aujourd’hui, avec les échecs de Sarkozy, où conduisent ces solutions décidées sans concertation. Dans sa région, elle a pu mettre en pratique cette autre manière de gouverner avec la démocratie participative pour favoriser le débat et la prise de décisions collectivement assumées, son résultat aux régionales la conforte dans cette voie.
Comme l’a indiqué Martine Aubry, Ségolène Royal a « un statut à part » au Parti socialiste, « elle se situe un peu au-delà de nous ». L’ancienne candidate de la gauche aux élections présidentielles entend en effet peser sur le débat des idées au sein du Parti socialiste encore dépourvu d’un réel programme. Les alliances annoncées dans un pacte de non-agression ne sont d’ailleurs pas de très bon augure pour ce débat quand on connaît les divergences qui opposent les membres de ce pacte sur la politique à suivre. Toujours visiblement volontaire pour bousculer ce Parti devenu trop conservateur à son goût, forte des résultats obtenus dans sa région, Ségolène Royal entend peser pour ne pas voir enterrer cette fois ci le débat des idées au profit de combinaisons d’appareil comme elle a pu le déplorer à Reims.
Ségolène Royal, dans la préparation de 2012, ne veut pas réduire la politique à de belles images à Solferino aux côtés de Martine Aubry. Elle souhaite, après les résultats des régionales, réussir à imposer au PS un vrai débat pendant les primaires pour porter devant les Françaises et les Français « un autre projet de société ».
Ségolène Royal invitée du 20 heures de TF1 le 23 mars 2010
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